Si l’Ancien Régime concevait une justice en fonction du crime, du criminel, de la victime, la République prône l’égalité et concernant la peine de mort elle décrète : "tout condamné à mort aura la tête tranchée." Avec la mise en place de la Terreur s’ouvre l’ère des foules pendant laquelle la guillotine se transforme en une mécanique frénétique. C’est un galop d’essai réussi et les exécutions sont multiples et massives.
Les abolitionnistes perdent alors le combat qu’ils ne gagneront que deux siècles après.
Au fil des jugements, ces histoires humaines ont dessiné une société évoluant à petits pas de l’exemplarité du spectacle de la mort à l’abolition de la peine de mort avec la loi du 9 octobre 1981. En l’an 2007, la France est devenu le 45ème pays à inscrire l’abolition de la peine de mort dans sa constitution.
Sang d’encre
Du 23 janvier au 16 novembre 2012
Hall des Archives départementales de Vaucluse
Palais des Papes 84000 Avignon