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Répartition par type
Répartition par territoire
C’est sûr il y a Notre-Dame de la Garde, le Palais Longchamp, l’abbaye St Victor, la Cathédrale de la Major, Espérandieu, Vauban, Puget, les immeubles Pouillon, la Corniche, le Corbusier… Mais si l’on ne résume Marseille qu’à ces sites, monuments, et noms prestigieux, si l’on arrive pas à intégrer dans le patrimoine commun la façon dont les quartiers populaires se sont construits, et la vie qu’y menaient (qu’y mènent encore) leurs habitant(e)s, on ne saura rien construire de solide pour un avenir commun, partagé, dans cette ville.
L’association ACT (Approches Cultures et Territoires), qui est aussi un centre de ressources, travaille depuis de nombreuses années à la reconnaissance de cette mémoire et histoire populaires, par de nombreux projets autour de l’histoire des immigrations et des territoires en Provence Alpes Côte d’Azur.
Dernière action en date, un partenariat avec le Musée d’Histoire de Marseille autour de la mémoire et l’histoire de l’îlot Chieusse-Pasteur à L’Estaque, détruit à la fin des années 1990 – début 2000. Un ensemble d’habitations auto-construites, longtemps qualifié de bidonville, autour duquel une collecte participative a été organisée. Et restituée-exposée depuis le 1er décembre dernier, jusqu’au 31 janvier prochain, dans la séquence 13, la section « contemporain » du Musée d’Histoire.
Émission spéciale réalisée par WRZ en partenariat avec ACT, en compagnie de Ramzi Tadros, Leïla Yahiaoui-Tadros, et Bertrand Reymondon.
Par Marc Voiry - Janvier 2016
Photo : Toits dans l’îlot Chieusse-Pasteur
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Mise à jour : jeudi 10 octobre 2019 | Mentions légales | Plan du site |> RSS 2.0